Contre-réactions positive et négative
![[Image: djeEPpAO_o.jpg]]()
Pour en simplifier sa compréhension,
ce schéma ne présente que les éléments particulièrement impliqués
dans la contre-réaction au sein d'un amplificateur contre-réactionné.
Les autres éléments, alimentation, polarisation, liaisons par condensateurs,
voltmètre et ampèremètre, etc, ne sont que "cachés" les résultats chiffrés
qui suivent ont empruntés à la simulation du post 167 de Ad OHMinem 1.
Afin de minimiser la distorsion en boucle ouverte, le signal d'entrée
est de 50 Hz 1 mV RMS... et rend les calculs enfantins.
Dans chaque circuit d'Ad OHMinem 1, on peut choisir parmi dix valeurs différentes
de contre-réaction. Elles commutées par des groupes d'interrupteurs de A à E
dont les gains en boucle ouverte sont
pour 5, variés de 80.1 à 40.6 dB et
pour 5 autres, fixes de 60 dB
suivant la position "fix ou "var" du commultateur Y.
La commutation de l'état ouvert ou fermé de la boucle
de contre-réaction se commande pas des interrupteurs.
On a ici un exemple avec un circuit B "allégé" avec
Rf = 270 et Rg = 30 Ω Rao = 327.6k
donnant un gain en boucle ouverte de 5827 fois (75.3 dB).
Résultats et analyse
- en boucle ouverte (sw ouvert) la tension Ve de l'émetteur est 536.2 µV
l'émetteur suiveur T1 ne reproduit qu'un peu plus de la moitié de la tension de base.
- en boucle fermée (sw) fermée, Ve passe à 998.9 µV, très proche de la
tension d'entrée qui est de l mV.
Pourquoi ?
La résistance intrinsèque de l'émetteur, Re, rentre dans le jeu. Avec 1 mA
de courant de repos du transistor, elle est d'environ 26 Ω. En série avec Rg
(30 Ω) le tension issue de l'emetteur est divisée par 26 + 30 / 30 soit 1.87.
Le courant alternatif d'émetteur Ie est 17.87 µA.
En boucle fermée, ce courant d'émetteur passe à un infime 30.68 nA.
C'est comme si, pour l'émetteur, la résistance Rg avait fortement
augmenté, Re restant à une valeur stable avec un même courant de repos.
Une résistance dont la valeur augmente de façon apparente par le biais
d'une boucle annexe d'un circuit , on en rencontre avec les bootstraps.
Le post #106 du fil "Ad OHMineim 1" en présente deux exemples.
Conclusion
Il y a donc une réaction positive au cœur même d'une contre-réaction négative.
Interprétation d'hurluberlu ? Il n'y a pas que l'auteur d'Ad OHMinem à l'avoir
suspectée.
![[Image: djeEPpAO_o.jpg]](http://images2.imgbox.com/93/5d/djeEPpAO_o.jpg)
Pour en simplifier sa compréhension,
ce schéma ne présente que les éléments particulièrement impliqués
dans la contre-réaction au sein d'un amplificateur contre-réactionné.
Les autres éléments, alimentation, polarisation, liaisons par condensateurs,
voltmètre et ampèremètre, etc, ne sont que "cachés" les résultats chiffrés
qui suivent ont empruntés à la simulation du post 167 de Ad OHMinem 1.
Afin de minimiser la distorsion en boucle ouverte, le signal d'entrée
est de 50 Hz 1 mV RMS... et rend les calculs enfantins.
Dans chaque circuit d'Ad OHMinem 1, on peut choisir parmi dix valeurs différentes
de contre-réaction. Elles commutées par des groupes d'interrupteurs de A à E
dont les gains en boucle ouverte sont
pour 5, variés de 80.1 à 40.6 dB et
pour 5 autres, fixes de 60 dB
suivant la position "fix ou "var" du commultateur Y.
La commutation de l'état ouvert ou fermé de la boucle
de contre-réaction se commande pas des interrupteurs.
On a ici un exemple avec un circuit B "allégé" avec
Rf = 270 et Rg = 30 Ω Rao = 327.6k
donnant un gain en boucle ouverte de 5827 fois (75.3 dB).
Résultats et analyse
- en boucle ouverte (sw ouvert) la tension Ve de l'émetteur est 536.2 µV
l'émetteur suiveur T1 ne reproduit qu'un peu plus de la moitié de la tension de base.
- en boucle fermée (sw) fermée, Ve passe à 998.9 µV, très proche de la
tension d'entrée qui est de l mV.
Pourquoi ?
La résistance intrinsèque de l'émetteur, Re, rentre dans le jeu. Avec 1 mA
de courant de repos du transistor, elle est d'environ 26 Ω. En série avec Rg
(30 Ω) le tension issue de l'emetteur est divisée par 26 + 30 / 30 soit 1.87.
Le courant alternatif d'émetteur Ie est 17.87 µA.
En boucle fermée, ce courant d'émetteur passe à un infime 30.68 nA.
C'est comme si, pour l'émetteur, la résistance Rg avait fortement
augmenté, Re restant à une valeur stable avec un même courant de repos.
Une résistance dont la valeur augmente de façon apparente par le biais
d'une boucle annexe d'un circuit , on en rencontre avec les bootstraps.
Le post #106 du fil "Ad OHMineim 1" en présente deux exemples.
Conclusion
Il y a donc une réaction positive au cœur même d'une contre-réaction négative.
Interprétation d'hurluberlu ? Il n'y a pas que l'auteur d'Ad OHMinem à l'avoir
suspectée.